Publié dans 4ème, Nouvelles fantastiques

Un tableau étrange…

Les élèves de 4ème C du Collège Jean Mermoz ont réussi à faire d’un tableau un véritable objet d’angoisse.

 

Le tableau sous le bras, j’entrai dans l’atelier. Profondément las, je le posai. On y voyait une femme avec les cheveux longs et noirs. Son visage paraissait vivant, ses dents blanches brillaient et son regard donnait l’impression que la fille me fixait. Je nettoyai le tableau, puis le posai dans le salon. Après ça, je partis prendre ma douche.
Une fois dans la salle de bain, je crus voir une ombre passer derrière le rideau mais fatigué de ma journée, je pensai que c’était mon imagination qui me jouait des tours et partis me coucher.
Quelques minutes plus tard, je n’arrivais pas à trouver le sommeil. J’entendais le craquement du sol mais je me persuadais que c’était le chat. Lorsque tout à coup, j’entendis la porte grincer comme si quelqu’un l’ouvrait puis elle se referma en claquant ! Inquiet, je partis dans le salon voir ce qui se passait.
Les bougies s’étaient éteintes, le sifflement du vent m’angoissait. Je sentais comme une présence dans la pièce mais je ne voyais rien. J’allumai des bougies et fermai la fenêtre quand je vis de longs poils noirs par terre ! Je pensai qu’ils appartenaient au chat mais un peu plus loin, j’aperçus une paire de ciseaux. Cette situation me faisait tremper de sueur.
Le chat miaulait derrière moi, les bougies s’éteignirent quand je sentis un souffle derrière mon épaule ! Horrifié, je courus dans ma chambre ! Je me demandai si je n’avais pas rêvé mais tout ça paraissait complètement réel. Posté à l’opposé de la porte, je ne faisais pas de bruit.
Quelques minutes plus tard, la poignée se baissa. Je hurlai de toutes mes forces, car je n’avais aucune issue de secours.
La porte s’ouvrit et quelqu’un se jeta sur moi. J’essayai de me débattre mais n’y arrivai pas.
Dans le miroir, je vis une longue chevelure noire. C’est le seul souvenir que j’ai….
Laura Pradat – 4ème C

 

Le tableau sous le bras, j’entrai dans l’atelier. Profondément las, je le posai dans un coin sombre. Je mangeai une bonne soupe. J’étais en train de nettoyer le tableau quand soudain je remarquai qu’il y avait le nom de l’auteur ainsi qu’un message écrit derrière la peinture. Je lus : John Lautner. Le message disait « Gare à toi si tu regardes cette femme trop longtemps. » Je ne prêtai pas attention à ce message et allai me coucher.
Pendant la nuit, je ne pus m’empêcher de penser à ce message. Je ne pouvais pas dormir, j’avais l’impression d’entendre des voix. Je décidai de me lever et d’aller voir cette femme. Elle était si belle avec ses cheveux ondulés sur ses épaules. Ses yeux étaient bleus, légèrement maquillés. Sa bouche était en forme de croissant de lune. Son teint était blanc et son visage couvert de grains de beauté. Elle se tenait droite. Elle était fine et n’avait presque pas de poitrine.
Elle avait de longues et fines jambes. Elle paraissait triste. Je pris un verre d’eau et retournai me coucher.
Cette fois, j’eus la vague impression d’entendre une voix de femme. Plus tard, j’entendis quelque chose tomber et j’entendis un cri. Je me levai en sursaut, j’eus la chair de poule. Le sang me glaça les os. Je vis le tableau pas terre ! Je me dépêchai d’aller le ramasser mais il y avait un problème ; il n’y avait plus la femme dessus ! Je me dépêchai d’aller dans ma chambre quand je vis la jeune femme sur mon lit ! Elle commença d’abord à me remercier et à me dire de me calmer. Puis elle s’approcha de moi ; j’eus peur mais je remarquai qu’elle n’avait plus cette expression de tristesse sur son visage. Elle me demanda si je pouvais aller m’asseoir, ce que je fis. Elle commença à me conter son histoire ; elle me dit que c’était une sorcière qui lui avait jeté un sort. Elle l’avait coincée dans cette peinture et si elle voulait en sortir, il fallait que quelqu’un achète cette peinture et qu’il la regarde fixement. Après m’avoir conté cette histoire, elle commença à me questionner ainsi qu’à me demander si j’avais des problèmes. Je lui racontai que je n’avais pas d’argent et que j’allais bientôt être expulsé. J’avais l’impression de connaître cette femme, car j’arrivais à lui parler de mes problèmes comme si je la connaissais et j’eus l’impression d’avoir confiance en elle. Elle me disait qu’elle pouvait m’aider à une seule condition : il fallait que je l’embrasse quand mes problèmes seraient terminés. J’étais d’accord. Elle sortit une espèce de ticket à gratter. Elle m’expliqua que s’il y avait écrit « gagné » je redevenais riche mais s’il y avait écrit « perdu » je resterais pauvre jusqu’à ma mort. Je réfléchis une minute puis je me dis que ça ne coûtait rien d’essayer. Alors je grattai. J’avais la gorge nouée, puis je découvris avec joie qu’il y avait écrit « gagné ». J’étais heureux mais ma mission n’était pas finie ; il fallait que j’embrasse cette femme. Donc c’est ce que je fis. Mais quand je l’embrassai, il y eut un flash blanc et je me réveillai dans un lit d’hôpital.
Je demandai à l’infirmière ce qui s’était passé, elle me répondit que quelqu’un m’avait retrouvé allongé dans la rue. Quelques jours plus tard, je sortis de l’hôpital, je rentrai chez moi mais je ne trouvai plus le tableau. A la place, je trouvai une lettre. Je gardai pendant des années l’enveloppe mais pas une seule fois je ne lus le contenu.
Laura Totolehibe – 4ème C

 

Un tableau étrange

Le tableau sous le bras, j’entrai dans l’atelier. Profondément las, je le posai.
Je lui trouvai une place parmi les innombrables tableaux accrochés au mur.
Ce tableau représentait le portrait d’une jeune femme, à moitié de profil, et portant une robe blanche. Mais ce fut l’expression sur son visage qui m’attira le plus : elle avait des traits fins, ses yeux verts un peu plissés qui regardaient en ma direction et le léger sourire sur sa bouche donnaient une impression étrange, comme si elle était douée de vie et examinait les personnes se trouvant à sa portée.
Je fis quelques pas dans la pièce en désordre, sans parvenir à quitter des yeux l’étrange tableau qui semblait me fixer où que j’aille, laissant penser que cette femme allait sortir de son éternelle prison…
Cette atmosphère étrange était renforcée par le silence mortel qui y régnait. Je me décidai enfin à partir me coucher et quitter ce tableau anormal.
Au milieu de la nuit, je fus réveillé par des petits bruits de frottements, qui perçaient le silence nocturne. Cela provenait de mon atelier, sûrement des souris encore !
J’avançais sur la pointe des pieds, sans faire de bruit, pour parvenir à les surprendre et les attraper. Arrivé au coin de la porte, je passai ma tête par l’ouverture.
Mon sang se glaça, la jeune femme dont le portrait était peint sur le tableau…avait disparu !
La panique commença à m’emporter, mes mains se crispèrent, quand soudain, je fus de nouveau surpris pas les mêmes bruits, venant du fond de la pièce à moitié éclairée par la lune. Je fus sous le choc face à ce que j’arrivais à distinguer : la femme du portrait, elle n’avait pas disparu…elle se tenait là-bas, au coin de la pièce, et peignait !
Prêt à prendre mes jambes à mon cou, je commençais à rebrousser chemin quand je fus interrompu par le portrait lui-même, qui dit de sa voix douce :
– Non, n’ayez pas peur, je vous en prie, je ne vous veux aucun mal, je peux vous aider, dit la jeune femme, sans arrêter de peindre.
Paralysé, je ne trouvais pas mes mots :
Mais v…mais vous…vous n’êtes pas réelle, vous êtes un tableau !
L’inconnue sembla se détourner de son travail, puis commença à avancer vers moi :
Je…je suis là pour…
Elle ne put achever sa phrase. Dans ma poitrine, mon cœur battait à tout rompre : c’était impossible, elle ne pouvait pas être vivante ! C’était trop, l’incompréhension m’envahissait. Je sentais mes jambes se dérober sous mes pieds, je sombrais dans l’inconscience, puis ce fut le trou noir…
Une lumière aveuglante me réveilla, c’était la lumière du jour.
J’étais étendu par terre, parmi les affaires de l’atelier en pagaille. Je me relevai, puis je revis le portrait : la jeune femme était bien à sa place dans son tableau.
« J’ai du rêver ou alors je suis somnambule », pensai-je.
Mais le portrait ne regardait plus devant elle, son visage s’était adouci, sa bouche exprimait un sourire de contentement, de satisfaction. Mais elle ne regardait plus au même endroit, c’était désormais vers le coin de la pièce qu’elle regardait. Je suivis alors ce que pointait son regard :
Un tableau … c’était le tableau qu’elle avait peint ! Mais dessus, il n’y avait ni signature ni date. Et ce qui y était peint, ce n’était pas n’importe quel portrait, c’était le mien, mon propre portrait !
« Alors, avais-je rêvé ? »
Anna MAGNES 4ème C

 

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